• L'origine du premier tatouage

     Autrefois marginal le tatouage un art primitif, est devenu tendance faisant de plus en plus d'adepte. En 2016, selon un sondage réalisé par le syndicat national des artistes tatoueurs sur 1002 personnes 14 % des Français ont déjà eu un tatouage, chez les 18-24 ans les chiffres atteignent 26 %.

    Voici l'histoire de cet art dont les origines sont multiples.

    "Le plus vieux tatoué connu est Özti vieux de plus de 5300 ans."

    Le plus vieux tatoué connu en ce jour est Özti vieux de plus de 5 300 ans, qui serait né vers - 3 300 avant JC, homme des glaces retrouvé en 1991 momifié à la frontière italo-autrichienne, portant 61 tatouages essentiellement des traits parallèles dont les plus grandes parties étaient sur le bas des jambes. Ils représentaient certainement des incisions pour soigner son arthrose dans laquelle on frottait du charbon de bois.

     

    "L'origine du mot tatouage vient de la polynésie appelé tatau." 

    Le tatouage a été pratiqué à toutes les époques dans toutes les régions du monde. L'origine du mot tatouage, vient de la Polynésie appelé tatau, qui est une pratique ancestrale très importante remontant à - 1300 ans avant JC. C'est un rite, durant lequel on colorie la peau lors des étapes importantes de la vie avec des dents de requins et des os taillés. Marqueur social, il était pratiqué essentiellement par les classes supérieures.

     

    "Le tatouage japonais l'urezumi est fait comme une punition."

    Le tatouage japonais, l'urezumi durant la période Edo (1600 - 1868) est fait comme une punition.

    En effet, les criminels sont tatoués de force sur les bras ou le front.

    Malgré son image négative dans la société, l'urezumi se développe et les Japonais se recouvrent le corps entier de dragons et autres motifs. Plus tard en 1872, ils seront interdits par le gouvernement. À partir de 1948 sous l'occupation américaines, ils seront de nouveaux autorisés. Ils marquent l'appartenance aux triades et chez les yakuzas comme signes distinctifs avec leurs codes de gangs.

     

    "En Europe, c'est une pratique réappropriée chez les marins."

    Alors que le tatouage est interdit par l'église en Europe en 787, comme étant un symbole païen, car il est dit dans l'ancien testament dans le livre Lévitique 19 : 28 : 

    « Vous ne ferez point d’incision dans votre chair pour un mort, et vous n’imprimerez point de figures sur vous. Je suis l’Éternel. », il fut réintroduit au

    18e siècle par des marins européens revenant de Polynésie s'étant réappropriée cette pratique.

     

    "En Russie, le tatouage est un vrai CV sur la peau dans les goulags."

    Dès 1922, le tatouage est un code central au sein des goulags et des prisons, par un système très codifié les prisonniers se tatouent leur parcours criminels sur la peau. Les motifs et le nombre donnent des informations sur les causes de leur séjour en prison et établi une hiérarchie dans cet univers carcéral. Les autorités soviétiques, ayant commencé à déchiffrer ceux de certains prisonniers à partir des années 60 permettant de les confondre trahis par ces nombreux indices gravés sur leur peau pour connaître leurs profils. 

    Ainsi, se tatouer une tête-de-mort signifie que tu es condamné pour avoir commis un meurtre en Russie.

    Le nombre de coupoles d'une église tatoué sur le torse signifie le nombre d'années à purger sa peine.

    Une sirène tatouée signifierait que le prévenu a commit un délit sexuel sur mineur.

     

    "L'inventeur de la première machine électrique pour tatouer est Samuel O'Reuilly en 1891."

    Le tatoueur américain Samuel O'Reuilly sera ce premier inventeur de la machine électrique pour tatouer, s'inspirant d'un stylo électrique crée quelques années plutôt par Thomas Edison, auquel il ajoutera des aiguilles et un tube permettant d'insérer de l'encre sous la peau. Le dermographe sera une avancée majeure pour l'essor de nouvelles techniques de tatouages, en un temps rapide.

     

    Machine électrique à tatouage

     

    "L'image du bad boy à la pop culture"

    Même si les techniques de l'art du tatouage évoluent rapidement, il restera jusque dans les années 80 une pratique underground. Aux Etats-Unis comme en Europe, il est souvent associé à l'image du bad boy, des gangs, du rock, du punk, et du rap. Ainsi les stars vont lui donner une image cool et branchée lui faisant atteindre le statut de pop culture.

     

    "La douleur lors d'un tatouage"

    Il ne faut pas être douillet et souvent, la séance de tatouage peut se révéler être une vraie épreuve quand les aiguilles pénètrent la peau si on n'y est pas préparé psychologiquement, car la douleur lors du tatouage est inévitable et graduelle en fonction de la zone à tatouer.

    Les zones les moins douloureuses aux plus hard sont :

    - le bras

    - la jambe

    - le haut du dos

    - le bas du dos 

    - le cou

    - le pied.

     

    "Le détatouage lié aux regrets"

    Il arrive qu'on se lasse de ses tatouages ou qu'on n'en veut plus lier car devenant gênant au sein du monde du travail. L'augmentation de nouveau tatouée s'accompagne de détatouée. Le détatouage se fait à partir de plusieurs séances lasers, coûteuses et douloureuses et parfois peu efficaces, pratiqués par les dermatologues, qui cassent les billes d'encres sous la peau. En France, ce n'est pas remboursé par la sécurité sociale.

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